2024,  5*,  Edité,  Numérique,  Policier,  Thriller

Quarantaine, par Peter May

Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.


Si vous voulez savoir ce qu’est un « page-turner » et en faire l’expérience; essayez Quarantaine et vous comprendrez. Moi, il m’a coûté mon dimanche, scotché sur la terrasse, sur la plage ou sur le canapé à avaler les pages sans sauter une ligne ! Ca m’a changé de L’appel que j’avais tenté de lire juste avant et que je n’avais pas aimé.

Peter May, je le connais. Je l’ai déjà rencontré au détour de quatre livres à l’atmosphère plutôt feutrée et poétique, tout là-haut dans les Hébrides, au large de l’Ecosse, et je savais à quoi m’en tenir.

Atmosphère complètement différente pour celui-ci. Dystopie, monde bousculé par une pandémie de grippe issue de la grippe aviaire, Un Londres méconnaissable, complètement abandonné par tout le monde, des pillages, des meurtres. Un univers plutôt noir !

Et au milieu de tout ça, un flic qui n’a rien à perdre, parce qu’il ne lui reste qu’un jour à vivre en tant que policier, une scientifique paraplégique adorable et attachante et plein de méchants. Mais des méchants vraiment méchants !

Et une petite fille, héroïne et point de départ bien involontaire de toute cette histoire. Tout va tourner autour d’elle, évidemment !

Et ça n’arrête pas. Un page turner, c’est quand, un chapitre terminé, tu ne peux pas t’empêcher de commencer le suivant. Que tu termines évidemment !!!

Autre point super positif qu’on apprécie rarement : la qualité de la traduction. Parce que Peter May a beau habiter dans le Lot, il écrit en anglais. Et pour qu’un bouquin soit apprécié, il faut aussi qu’il soit bien traduit ! Je pourrais dire : « Peter May, il écrit vachement bien !   » Je n’en sais rien, je ne l’ai pas lu en anglais. Par contre, je peux dire : Ariane Bataille, et traduit vachement bien. C’est elle qui a traduit tous les bouquins de May et je lui tire mon chapeau pour la fluidité des textes et la qualité de l’écriture. On oublie trop  souvent les traducteurs !

Bref ! 5 étoiles évidemment !

Je viens de regarder la liste des livres de cet auteur… j’ai encore du boulot si je veux tout lire !!!

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