Réactions en chaine par Yannick Gloaguen
ex commissaire Erwan Le Bleiz, jeune retraité, s’ennuie à la sécurité d’un hypermarché de Quimper pendant que sa compagne, la capitaine Valérie de Staël, prépare le concours de commissaire de police.
Connaissance de jeunesse d’Erwan, Hippolyte Le Brenn, député du Finistère, le contacte pour enquêter discrètement sur des lettres anonymes qu’il reçoit.
Tout va emmener notre ex-policier vers Plogoff et les années 1980 : des manifestations anti-nucléaires aux gendarmes mobiles, du rôle trouble du FLB et des implications politiques d’une société d’extraction d’uranium aux carnets d’un petit chef d’entreprise, poète à ses heures…
Et, aujourd’hui, grâce à l’enquête d’Erwan Le Bleiz, tous ces éléments vont fusionner et provoquer des « réactions en chaîne » mortelles.
Il y a quelque temps, Yannick Gloaguen, que je connais par internet depuis longtemps, m’envoie un message : peux tu me donner ton adresse postale, stp ?
Et là, je me dis… Hmmm… Ca sent le nouveau bouquin !
Et en effet, quelques jours plus tard, j’ai le plaisir de découvrir dans ma boite aux lettres le dernier opus de Yannick: Réactions en chaine.
Un petit coup d’oeil sur la couverture: non, Yannick n’a pas changé ! Un triskel sur la tranche, une maison d’éditions avec un logo Pol’Armorique, ça sent bon le roman policier breton, comme les quatre précédents !
Car Yannick n’en est pas à son coup d’essai, La légende la morte, L’ankou a tout faux, Loup y es-tu et L’île aux enfants, autant de policiers bretons que j’ai dévorés il y a quelques années.
Et là, on retrouve le commissaire Erwan Le Bleiz dont on a fait la connaissance dans les opus précédents. En couple et en retraite, il entame une nouvelle vie plus calme et moins trépidante que lorsqu’il était en fonction, à Rennes.
Et c’est presque par hasard qu’il retrouve un ancien copain d’école, Hippolyte le Brenn, devenu député du Finistère. une petite discussion, une dose de whisky et voilà nos deux amis qui partent dans les confidences.
Allez, je ne vous en dis pas plus, pour ne pas spoiler ou divulgâcher cet excellent polar, je vous laisse vous plonger dans la Bretagne des années 80 que j’ai bien connue.
Plogoff, la centrale nucléaire de Brennilis dont mon prof de physique de l’époque nous disait qu’elle fournirait bientôt assez d’électricité pour électrifier sa clôture, le Brest et le Finistère que j’ai bien connus, un vrai bonheur de replonger dans cette époque et dans ce territoire. Le FLB que j’ai frôlé dans mes connaissances quand je fréquentais le Kroas Hent rue Jean Jaurès ou le Ruz Boutou, rue Pasteur à Brest. Bref, un roman qui a été plus qu’une histoire policière pour moi, un véritable retour en arrière vers ma Bretagne de mon adolescence.
Et l’écriture de Yannick s’est affirmée. La maturité au moment du cinquième roman. Et l’amour de la Bretagne que l’auteur porte en lui transpire tout au long de ce polar.
Merci Yannicke de m’avoir fait ce plaisir, de m’avoir cité dans tes remerciements. Merci de ces bons moments de lecture et rendez-vous très bientôt j’espère pour le sixième le Bleiz !