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La fille du taxidermiste, par Kate Moss

Sussex, 1912. Dans le cimetière d’une église, des villageois se rassemblent. Selon une vieille superstition, c’est cette nuit que l’on verra marcher en procession les fantômes de ceux qui mourront dans l’année à venir. Or ici, où l’estuaire ouvre sur la grande mer, les superstitions ont la vie dure.
Seule, un peu à l’écart, la fille du taxidermiste observe la scène. À vingt-deux ans, Constantia Gifford vit avec son père, dans une maison délabrée qui contient les vestiges de l’ancien musée de taxidermie, jadis mondialement célèbre. Les oiseaux empaillés qui ornaient autrefois les salons des maisons bourgeoises sont passés de mode, et Gifford est devenu un homme amer, frappé par la disgrâce. Les événements qui ont mené à la fermeture du musée tenu par son père ne sont jamais évoqués. Or, suite à un accident, Connie a perdu la mémoire, et elle ne garde aucun souvenir de cette époque.
La cloche se met à sonner, tous les yeux sont fixés sur l’église. Personne ne voit les mains gantées ni le fil d’acier qu’elles tiennent. Les derniers échos des tintements s’égrènent dans le noir… une femme gît là, tout près.


J’ai littéralement adoré ce livre. une ambiance feutrée dans une Angleterre où il pleut en permanence. Une ambiance humide et froide, mais un coeur généreux. Une très belle, une magnifique histoire qui vous emmènera dans le Sussex d’avant guerre de 14. Des personnages attachants, mais une sorte d’ambiance de malaise au fil des chapitres. Comme ça, on se dit que c’est facile, cousu de fil blanc, mais l’énigme est plus compliquée que prévu. Merci à Kate Moss pour ce bouquin qui m’a fait passer un excellent moment.

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