2*,  2020,  Edité,  Numérique,  Policier

Ce que savait la nuit, par Arnaldur Indridason

Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement. Le cadavre d’un homme d’affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l’époque est de nouveau arrêté, et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience.

Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude – son père menteur et escroc a été assassiné sans que l’affaire soit jamais élucidée et l’amour de sa vie vient de mourir d’un cancer –, Konrad est pressé par le principal suspect, mourant, de découvrir la vérité. Seul le témoignage d’une femme qui vient lui raconter l’histoire de son frère tué par un chauffard pourrait l’aider à avancer…

Dans la lignée de Simenon, Indridason excelle dans la construction d’un environnement social et affectif soigné et captivant, et dévoile peu à peu le passé trouble de ce nouvel enquêteur, jetant une lumière crue sur sa personnalité. Un beau roman noir sensible aux rebondissements surprenants.


Indridason, j’en ai lu cinq ou six déjà, toujours avec le plus grand plaisir. Aussi ai-je acheté celui là les yeux fermés, après avoir bien vérifié quand même que je ne l’avais pas déjà lu…
Et je me suis lancé dans la lecture avec la même envie et le même plaisir que d’habitude.
Et je suis tombé de haut. Je me suis ennuyé ferme. Les pages n’en finissaient pas, tellement elles étaient longues. Une incursion dans l’enfance du héros et dans la biographie de son père.
Mon Dieu j’ai cru mourir. Mais je suis un costaud et j’ai continué jusqu’au bout, parce qu’en même temps, je n’allais pas quitter sans savoir qui avait tué le bonhomme découvert au somment d’un glacier.
Et même là, j’ai été déçu.
Une fin bien peu originale. Pour un type conservé trente ans dans les entrailles d’un glacier, je m’attendais à mieux. Il aurait mérité une mort plus glorieuse, moins triste, moins sordide.
Bref. Je vais attendre un moment avant de me lancer a nouveau dans un polar islandais. J’ai un Laurent Loison sur le feu, je vais m’y atteler pas plus tard que tout de suite !

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