2024,  3*,  Edité,  Historique,  Numérique,  Policier

Le Faubourg des Diaboliques, par Philippe Grandcoing

À l’été 1907, Hippolyte Salvignac, antiquaire parisien, est accusé du meurtre de l’époux de son ancienne maîtresse. Afin de prouver son innocence et de disculper un ami de Picasso, il enquête au coeur des élites parisiennes, de Montmartre au faubourg aristocratique du boulevard Saint-Germain, tout en recherchant les origines familiales de son ami, l’inspecteur Jules Lerouet.


J’avais vraiment aimé le premier volet, Le Tigre et les pilleurs de Dieu, aussi me suis je lancé a cœur perdu dans le deuxième tome des aventures de Hippolyte Salvignac.

Des petites histoires personnelles fondues dans la grande histoire de la France, voilà une trame que j’adore. Seulement là, la grande histoire a un peu mangé la petite. Plusieurs petites histoires dans le même livre: le meurtre du mari de son ex-maîtresse, la recherche en paternité de l’inspecteur Lerouet, mes révoltes des vignerons de Narbonne à l’été 1907, voilà en gros la trame du livre. le tout noyé dans la grande histoire, un peu trop à mon goût. De longs passages un peu didactiques qui n’ont rien à voir avec le déroulement de l’enquête, des chapitres entiers un peu longs, que j’ai sautés sans le moindre regret.

Et puis cette quantité de personnages célèbres qui gravitent autour de Salvignac. En quelques pages, notre héros devient l’ami de Picasso, de Fernand Léger, d’Apollinaire, d’André Derain, d’André Salmon, de Matisse, de Wlamink…  un peu trop à mon avis !!

Par contre, j’ai beaucoup apprécié la résolution de l’affaire des vignerons de l’Aude et la triste fin de Marcelin Albert, obligé de tout vendre et de fuir sa région après une ruse de Clémenceau. Mais je vous laisse découvrir cette partie passionnante (par contre, soyez patient, c’est vers la fin!).

Bref, je ne mets que trois étoiles parce que je me suis un peu ennuyé et j’ai sauté pas mal de paragraphes.

Mais l’écriture est toujours aussi fluide et agréable, les personnages attachants et l’humour toujours présent sans en faire trop. Rien ne m’empêchera pas de lire « Tuer est un art », le tome 3 des aventures de Salvignac où il va rencontrer Monet et Maurice Leblanc ! D’ailleurs je l’ai déjà acheté !!

Et puis il y a Adélaïde, que j’ai hâte de retrouver… mais il n’y a pas qu’elle, vu ce que j’ai lu dans la dernière page du livre !

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