Les Aubes assassines par Luca Tahtieazym
Une jeune femme suspectée de meurtre.
Un marin grec égaré dans les océans.
Une Brésilienne paumée, invisible aux yeux des puissants.
Trois victimes du hasard, trois jouets du destin réunis par la fatalité, pourchassés par des tueurs à gages qui éliminent sans états d’âme et sans laisser de traces.
Et au cœur de la tourmente, liant ces êtres balayés par le destin, des corps qui tombent et ne se relèvent pas…
Il y a des auteurs que je suis régulièrement. Pierre Lemaître, Nick Gardel, Gwen Letallec, Christophe Grangé. Ils ont chacun leur domaine de prédilection et quand on débute un de leurs livres, on sait, en gros ce qui nous attend.
Luca Tahtieazym est un auteur dont j’ai déjà lu 7 livres. Tous différents: un livre écrit à l’envers, une petite fille enfermée et qui lit, un vieil homme bougon dans la campagne, un gentleman farmer qui enterre ses femmes sous un parterre de rose,… Bref, Luca est un touche à tout du mystère. Car le point commun est là. Quand on lit un de ses livres, on sait d’une part qu’on n’en sortira pas tant qu’on n’aura pas fini et d’autre part qu’on ne saura le fin mot de l’histoire qu’à la toute fin.
Et les aubes assassines ne déroge pas à la règle. On passe de Paris à Héraklion, de la Crète au Brésil et de Rio à l’ile de Ré, d’abord en se demandant quel est le point commun, puis en se demandant comment tout ça va se terminer.
Petit point que j’aime chez Luca, c’est qu’il y a toujours un truc qui accroche l’attention. Ici, par exemple, chaque chapitre commence par la dernière expression du chapitre précédent/ Ca parait une petite chose, mais on s’y accroche, on tourne la page pour vérifier, et hop, on est lancé sur un autre chapitre !
J’aime son écriture, j’aime son mystère, j’aime la façon dont il traite les gens, sans cruauté, souvent avec gentillesse et délicatesse. Et j’aime, quand je commence un de ses livres, ne pas savoir ce qui va arriver et plonger à corps perdu dans son écriture.
Je suis un aficionados de Luca Tahtieazym comme je suis un fidèle de Nick Gardel que j’ai eu le plaisir de voir en vrai la semaine dernière !!
Comment vous le prouver ? Je viens d’acheter « Hier encore« , du même auteur, que je vais commencer dès ce soir. A bientôt donc pour une nouvelle chronique !