La mante nue, par Luca Tahieazym
Juliette, une mystérieuse joueuse d’échecs, se bat pour innocenter Gabriel, suspecté d’être le monstre ayant massacré une jeune Rochelaise, trois ans plus tôt. Intransigeante dans le jeu comme dans sa quête, elle n’a qu’une seule issue pour étouffer définitivement tout soupçon : identifier le véritable assassin.
Dans cette histoire contée à rebours, Juliette remontera le temps pour récolter les indices disséminés sur son chemin.
Mais elle devra se méfier, la réalité est rarement celle que l’on croit…
Première surprise : lorsqu’on ouvre le livre, on tombe sue « Epilogue ». Ah bon ?
Et puis, Chapitre X.
OK, on lit à l’envers. Visiblement, on commence par la fin. Donc on sait en commençant, comment finit le livre. Bonne idée en soi, mais quel intérêt ? Si on sait d’emblée comment ça finit, la lecture risque fort d’être ennuyeuse !
Et en fait, pas du tout, mais vraiment pas du tout… Car on se prend au jeu de cette Juliette / France joueuse d’échecs, on la suit dans sa recherche de la vérité, dans sa quête du savoir. Voir qu’elle est capable de tout abandonner pour rechercher ce qui pour elle est une quête vitale ! Car pourquoi s’intéresse-t-elle tant à cette histoire ? Quel est le lien qui la tient aussi fort ?
Il vous faudra attendre le prologue pour comprendre. Et là, la vérité vous sautera aux yeux ! Evidemment !
Et inévitablement, vous retournerez au début du livre, ou plutôt à l’épilogue pour vérifier, vérifier que vous n’avez rien raté. Et là, vous ne pourrez vous empêcher de dire « Ah ben oui, évidemment !
Un livre exceptionnel qui comporte deux fins pour le prix d’une ! A ne pas rater !