Meurtres sur le glacier de Cristian Perfumo
Le corps congelé d’un touriste apparaît dans le glacier le plus grand de Patagonie. Il est mort sur la glace, d’une balle dans le ventre, il y a trente ans.
Mais toi, qui te nommes Julían et vis à Barcelone, tu ignores que cela changera ta vie.
Pour le comprendre, d’abord tu devras savoir que ton père avait un frère dont il ne t’a jamais parlé. Ensuite, que ce frère vient de mourir. Et pour finir, que tu es cité dans son testament comme seul héritier d’une mystérieuse propriété à El Chaltén, un village idyllique de Patagonie.
Tu voyageras jusque là-bas pour la vendre, mais tu commettras l’erreur de poser trop de questions. Tu comprendras alors que, trente ans après le crime, à El Chaltén se cache quelqu’un qui est décidé à te rayer de la carte pour que tu n’arrives pas à la vérité.
J’avoue que j’ai commencé ce livre un peu à reculons. les premières pages ne m’ont pas emballé, j’ai trouvé la traduction un peu lourdingue (non pas que je lise l’espagnol dans le texte, mais je trouvais des phrases un peu lourdes), pas de personnage attachant au début.
Et puis d’un coup, je me suis retrouvé en Patagonie; à El Chalten. J’ai sorti mon atlas pour visualiser l’endroit où ca se passait, et je me suis mis en situation.
Et petit à petit, je le suis plongé dans l’histoire. Et je me suis identifié au personnage principal. Et j’ai cherché l’identité du tonton dont il est question. Quelle a été sa vie ? Etait-ce un méchant ou un gentil ? Je me suis étonné du lien entre la Patagonie et Barcelone, du lien entre un petit hôtel fermé depuis trente ans et un collège où un groupe de jeunes s’adonne a des activités plutôt étranges.
En fait, j’ai beaucoup aimé ce bouquin et la fin m’a littéralement mis sur le cul, quoique j’avoue, j’y avais un peu pensé en cours de lecture !
Comme quoi une couverture plutôt banale, une traduction moyenne de premier abord, un titre peu accrocheur peuvent donner un excellent roman.
J’ai d’ailleurs aussitôt téléchargé un autre livre du même auteur : Sauvetage en gris.